Triumph Bonneville Bobber, unique, incontournable et au style résolument rétro, à déguster strictement seul [ESSAI ROUTE]

Un gros « effet waouh » à l’arrêt, confortable et agréable à conduire

Look années 40, selle monoplace et détails soignés pour une proposition certainement originale et hors champ. Cependant, cela est combiné avec les technologies les plus modernes, notamment le Ride-by-wire et le contrôle de traction, ainsi qu'une position de conduite beaucoup plus confortable que prévu.

Triumph Bonneville Bobbér – Speed ​​Twin 500, c'est le nom de son ancêtre de 1937, dont il s'inspire sur le plan esthétique, de manière assez évidente. Bien sûr, le Bobber d'aujourd'hui est complètement différent, car si certains éléments le relient aux motos des années 40 et ils le font pratiquement unique dans la scène moto actuelle (en se limitant évidemment aux motos de série uniquement), techniquement nous sommes confrontés à un produit moderne équipé par exemple de contrôle de traction et les meilleures technologies actuelles. Cependant, l'approche est dure et pure, il ne sert à rien de trop tourner autour du pot. Parmi les nombreux spectateurs qui ont même photographié le Bobber lors de notre essai, presque tous nous ont posé la même question : « Mais qu'en est-il du passager ? Ne cherchez pas des selles qui se fixent au garde-boue arrière avec des ventouses ou autre, car vous ne pourrez pas les monter, c'est la carte grise elle-même qui freine vos fantasmes, car le Bobber est strictement approuvé pour un. Est-ce un problème? Pour certains, ce sera peut-être le cas, mais nous sommes sûrs que pour ses admirateurs, c'est une caractéristique qui la rend encore plus inimitablement différente des autres motos.

Esthétique et finitions :

Évaluation: ★★★★★ 

L'attention portée aux détails est obsessionnelle, son look absolument unique
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L'effet wow est comparable à celui de quelques autres motos, voire pas du tout, à moins de le comparer avec de petites productions artisanales. Avec le recul, nous aurions pu placer une caméra et un microphone cachés pour capter les réactions et commentaires des passants. En fait, il a été régulièrement photographié, avec quelques selfies des plus « actifs », attirant l'attention même des non-motocyclistes. Le Bobber en tant qu'« objet » est en effet remarquable, c'est indéniable, avec un look si particulier qu'il est devenu le sujet de discussion de presque tous ceux qui sont passés par là. La maison Hinckley a voulu surprendre et a réussi à le faire avec une moto emblème de propreté et d'essentialité, associée à une saveur rétro avec de fortes références aux motos d'il y a 70 ans.

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Une opération très dangereuse sur le papier, car le risque de tomber dans le ridicule était important, mais le Bobber 2017 ne mérite que très peu de critiques. Les goûts sont subjectifs, mais trouver quelqu'un qui ne l'apprécie pas d'un point de vue esthétique est assez difficile. Le photographe l'a adoré, car sa présence « importante » était d'une grande aide pour prendre des clichés efficaces, tandis que son analyse détaillée révèle des détails dignes de mention. Commençons par la partie arrière, la plus caractéristique, car absente. Le Bobber est en effet un vélo qui finit essentiellement à mi-chemin.

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Dès la selle, il y a vraiment le strict minimum, pratiquement rien. L'empattement est de 1.510 XNUMX mm, avec un arrière plutôt long caractérisé par une solution qui est l'un des détails les plus particuliers du Bobber. Parlons de la queue qui simule un "hard-tail", étant donné qu'en réalité la selle cache un mono-amortisseur, avec une belle tringlerie en aluminium. Il ne manque que le garde-boue très minimal et la jante de 32" à 16 rayons avec caoutchouc "potelé" et canal noir.

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Le Bobber tout est concentré autour du moteur, qui devient un élément stylistique central, avec la selle et le petit réservoir. Il perpétue la dichotomie des classiques de Hinckley, avec un style vintage se mêlant à des éléments modernes.

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Nous faisons référence à ceux désormais bien connus faux carburateurs qui cachent les injecteurs, ou au radiateur à eau, noir, petit et allongé, presque parfaitement caché entre les tubes du cadre, qui sert à refroidir les culasses du moteur. Sur le devant là Fourche télescopique traditionnelle avec supports noirs, avec les classiques soufflet en caoutchouc noir pour lui donner un look rétro. Le garde-boue avant est également rigoureusement réalisé en métal et très essentiel, en plus d'être caractérisé, tant à l'arrière qu'à l'avant, par une nervure longitudinale centrale.

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Le petit phare a une structure noire et une couronne chromée, remarquez c'est l'instrumentation qui met en valeur la double âme du Bobber, peut-être plus que tout autre élément. En plus d'être réglable en hauteur, il est composé de un petit instrument analogique circulaire unique, le compteur de vitesse, avec à l'intérieur un écran à cristaux liquides qui le rend multifonctionnel.

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Il y a beaucoup de données que vous pouvez parcourir avec le bouton sur le bloc de gauche, en guise de compteur kilométrique, des indicateurs du rapport engagé, du niveau de carburant (toujours visible à gauche), mais on retrouve aussi l'autonomie, l'intervalle d'assistance, une horloge, deux compteurs journaliers, la moyenne et la consommation de courant, l'état de l'antipatinage et la valeur du tachymètre.

Moteur et performances :

Évaluation: ★★★★☆ 

Le 1200 HT devient plus rond et plus plein dans les basses, protagoniste non seulement dans le look du Bobber
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Le moteur est le connu Bicylindre parallèle refroidi par liquide, 4 soupapes par cylindre, SACT (arbre à cames en tête simple, c'est-à-dire avec distribution à arbre unique), avec angle de manivelle 270°. Baptisé 1200 High Torque, il tient ses promesses de couple, avec une valeur maximale de 106 Nm à 4.000 XNUMX tr/min, alors que la puissance est plus contenue que les autres modèles, avec 77 chevaux, qui n'atteignent que 6.100 XNUMX tr/min. Il dérive de celui de la Bonneville T120, à l'égard duquel il perd 3 chevaux, mais acquiert un rendu encore plus riche des graves et des médiums vitesses, grâce également au nouveau boîtier de filtre divisé. La courbe de débit change beaucoup, car d'une part l'accélération est plus limitée, avec une puissance maximale arrivant plus tôt, mais la valeur de couple maximale augmente d'un bon 900 tr/min. En substance, le Bobber donne le meilleur de lui-même dans la partie centrale, disons entre 2 et 4 XNUMX tr/min., mais il reprend déjà dans tous les rapports de 1.200 1.300 à 7 XNUMX tr/min et s'étend (théoriquement) jusqu'à XNUMX XNUMX tr/min. A moins de vouloir laisser des virgules noires au démarrage aux feux tricolores (commandes éteintes), tirer le col du bicylindre n'a aucun sens, car la beauté réside justement dans son caractère "paisible" et dans livraison pâteuse qui met le médium dans l'assiette. L'injection électronique est multipoint séquentielle, tandis que l'échappement est à double chambre, c'est un "2 en 2", en inox brossé, silencieux inclus. La transmission finale se fait par chaîne, tandis que la commande servo-assistée est adoptée pour l'embrayage multidisque à bain d'huile, afin de gérer tout le couple disponible sans trop d'effort sur le levier.

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La boîte de vitesses à 6 rapports offre des changements de vitesse précis, un excellent rapport, avec des rapports longs clairement orientés vers une conduite détendue sur autoroute, où la vitesse reste particulièrement basse. Naturellement, le Bobber, né en 2017, est conforme à la réglementation Euro 4, tandis que la magie de la technologie moderne, que personne n'attendrait d'une moto de ce segment, vient de la présence de Commande d'accélérateur et contrôle de traction électriques. Cela se traduit par deux modes, Route et pluie (le troisième que l'on retrouve sur les modèles Triumph plus sportifs disparaît), avec une réponse différente de la commande des gaz et autant de modes sélectionnables pour l'antipatinage, qui peuvent également être exclus. Le résultat est que la Bobber n'est pas seulement une moto objet, mais aussi un excellent véhicule pour tous types de conditions d'utilisation, même lorsque l'asphalte rendrait difficile l'application de la grande quantité de couple disponible au sol.

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La seule note négative, selon nous, concerne la gestion de l'antipatinage. Avec la navigation entre les différentes fonctions du menu, elle se gère avec le bouton sur le bloc de gauche, mais dans ce cas uniquement avec le vélo arrêté. Désactiver ou réactiver l'antipatinage devient donc impossible en roulant, peut-être lorsqu'il commence à pleuvoir ou parce que l'on rencontre une chaussée dangereuse, à moins de s'arrêter.

Conduite et maniabilité :

Évaluation: ★★★★☆ 

Le « vélo apéro » est étonnamment agréable à conduire
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Disons-le sans détour : souvent une moto comme celle-ci, parfaite pour se faire remarquer dès l'arrivée à l'apéritif, s'avère inconfortable ou en tout cas peu efficace en "vraie" conduite. Le Bobber livre à la place châssis surprenant et plaisir de conduite. Le cadre berceau en tube d'acier est combiné à un particulier bras oscillant double face, également en tube d'acier, ce qui en fait un "faux" hard-tail, étant donné qu'il y a un joliAmortisseur KYB double tube et précharge réglableet, avec une course de 120 mm. Valeur identique de fourche avant, également KYB avec plongeurs de 41 mm. Jantes à 32 rayons de différents diamètres, dont un 19" à l'avant et un 16" à l'arrière, montez respectivement des pneus 100/90 et 150/80. Il s'agit de Avon, spécialement développé pour le Bobber, qui pour les freins prévoit un seul disque avant de 310 mm, tandis que l'arrière est de 255, dans les deux cas avec des étriers Nissin flottants à 2 pistons et un ABS pour tout gérer. Le poids à sec est de 228 kgtandis que la selle est très près du sol, avec une hauteur de seulement 690 mm. Jusqu'à présent, la carte d'identité du Bobber dit tout et rien, car son apparence, comme évoqué, laisserait penser à une position de conduite sacrifiée sur l'autel du look, alors qu'on ne penserait jamais à faire une belle balade en montagne. avec une queue dure (ou présumée telle).

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Au lieu de cela, elle cela nous a surpris dès les premiers mètres en selle, ou plutôt avant, étant donné que déjà assis en selle, nous avons trouvé le Bobber confortable. En le conduisant, on finit par penser que l'homologuer en monoplace était un choix farfelu qui le caractérise davantage, mais qu'il est si savoureux à emporter pour une balade que même un passager pourrait en profiter, s'il existait ne serait-ce qu'une solution de fortune. pour l'emporter. Il descend dans le pli sans hésitation, jamais exigeant et toujours intuitif, en se laissant emporter, le scratch avec la plateforme arrive assez vite (bien sûr ce n'était pas comme ça pourtant). Ce n'est pas gênant même dans la circulation urbaine, où la position très basse permet de s'extirper facilement de droite à gauche. Il serait cependant dommage de se limiter à l'utiliser pour le trajet domicile-local pour le faire et être admiré par tous ceux à qui il fait tourner la tête. pour son apparence, parce que le Bobber est un vélo formidable à conduire. Confortable, pratiquement exempt de vibrations et capable de très bien cacher son poids non négligeable, c'est un plaisir de parcourir les courbes et de profiter de la belle sonorité du 1200 HT avec un angle de manivelle de 270°.

Prix ​​et consommation :

Évaluation: ★★★★½ 

Le goût du produit particulier à un prix non prohibitif
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Quatre couleurs disponibles, Avec l' De jais flanqué de Vert de compétition, qui propose une magnifique double couleur du tank, avec un gris clair pour créer un contraste de bel effet, tout en restant sur des couleurs unies, on retrouve alors le Rouge griotte et l 'Pierre de fer de notre spécimen. Le choix de la couleur affecte également le prix, qui commence de 12.700 125 euros pour le noir, il monte de 13.000 euros pour les deux autres couleurs unies, jusqu'à XNUMX XNUMX euros pour le Competition Green., comme mentionné avec le réservoir double couleur. Si l'on pense au grand effet chorégraphique du Bobber, en comparant le prix avec la Bonneville T120 "normale", les 400 euros qui les séparent font paraître ce vélo bon marché, ou en tout cas avec un prix plus que justifié par le contenu qu'il propose. disponible. La capacité du réservoir est le seul défaut, ainsi que l'absence de possibilité d'accueillir un passager.. Le look a en effet imposé de se limiter à Litres 9.1 la quantité de combustible utile, avec autonomie (environ 200 km) qui reste donc plutôt contenue, même si la consommation du 1200 HT se confirme excellenteavec un chiffre déclaré en cycle mixte de 4.1 l/100 km, mais en conduisant avec une touche d'essence, il parvient à faire encore mieux.

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Parmi les de nombreux accessoires d'origine disponibles pour le Bobber (bien plus d'une centaine) il en existe de nombreuses pour personnaliser davantage l'esthétique de la moto : 6 finitions différentes pour la selle, mais elles vont aussi du guidon haut ou bas (des demi-guidons sont même fournis), aux garde-boue courts ou aux détails chromés. ou des finitions noires (mates dans certains cas), comme pour les barres de protection moteur, mais aussi en remplacement de pièces d'origine, comme pour la paire de collecteurs d'échappement noirs. On retrouve ensuite les sacoches de bras oscillant, qui peuvent être noires ou vert olive, mais aussi des détails plus fonctionnels, on fait notamment référence au kit régulateur de vitesse. Les silencieux Vance & Hines merveilleux, même d'un point de vue sonore, en finition noire ou en acier inoxydable brossé ne manquent pas, dont le prix dépasse le seuil du millier d'euros.

POUR ET CONTRE
Nous l'aimons:
Look unique et particulier (cela inclut l'absence de siège passager), maniabilité, confort et performances.
Nous n'aimons pas ça :
Réservoir de carburant et autonomie assez réduits, strictement monoplace

Triumph Bonneville Bobber : le bilan de Motorionline

moteur:★★★★☆ 
Manutention:★★★★☆ 
Boîte de vitesses et transmission :★★★★½ 
Freinage:★★★★½ 
Suspensions :★★★★½ 
Guide:★★★★½ 
Confort du pilote :★★★★½ 
Taille du pénis:★★★★☆ 
Qualité prix :★★★★½ 
ligne:★★★★★ 
Consommation:★★★★½ 

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Testez les vêtements :
gant Dainese BLACKJACK, prix public d'environ 70 euros ;
veste Veste en cuir Dainese HF D1, prix public d'environ 470 euros ;
Pantalon: Pantalon Spidi Ronin
Chaussure: Coucher de soleil à Stylmartin

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Casque LS2 BOBBER NOIR ROUILLE prix public d'environ 185 euros ;
ALZELA le masque Goggle, un masque exclusif d'une marque italienne, un accessoire original réalisé avec des paramètres de sécurité et de qualité élevés. On peut la définir comme « techno-mode » : elle se porte pour des activités sportives, même extrêmes, comme le ski, le snowboard, le parapente, le parachutisme, la descente ou le cross-country, garantissant une sécurité maximale et une protection totale du visage et des yeux. Grâce à sa forme et à son look qui le distinguent, il peut également être mis en valeur lors d'activités récréatives telles qu'une promenade dans le centre avec votre vélo, une conduite sur la moto la plus tendance, une partie de golf et, pourquoi pas, au volant de votre propre cabriolet. Fabriqué en édition limitée avec des tissus et des microfibres de première qualité, le masque est certifié selon les normes mondiales les plus strictes en termes de sécurité, répondant aux tests de balle et de cylindre, avec de grandes marges de qualité. Les doubles lentilles du masque ALZELA sont conçues et développées en collaboration avec un pool d'entreprises italiennes leaders du secteur ; ils sont soumis à des traitements de très haute qualité tels que UV, hydrophobe, anti-rayures et anti-buée supplémentaire, pour ne citer que les plus importants. Les lentilles peuvent être facilement remplacées (à dégagement rapide) et sont disponibles en trois couleurs (transparent, argent, mandarine). Compatible avec les casques (moto, équitation, ski, parapente), il offre la garantie d'un excellent confort même avec des lunettes de vue. Chaque masque ALZELA est équipé d'une petite puce insérée dans la bande latérale, lisible via un Smartphone, qui permet sa certification et garantit son authenticité. Disponible en huit couleurs, toutes au prix public de 199 euros.

Séance photo : INGÉNIEUR

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