BMW F800GT – Essai routier

Le constructeur d'hélices a achevé le renouvellement de la gamme « F » avec l'introduction l'année dernière de la BMW F800GT, qui a remplacé "l'ancien" ST. Consacré au tourisme « au long cours », confirme l'utilisation de la courroie pour la transmission finale, une solution qui permet moins d'entretien que la chaîne classique, évitant également d'avoir à la graisser dans le cas d'un trajet de quelques milliers de kilomètres. Amusant et facile à manipuler, bien plus que ne le suggère le carénage complet, a de faibles coûts de consommation et de gestion. Il représente un choix rationnel et fonctionnel pour tous ceux qui souhaitent parcourir de longues distances avec leur moto, en faisant un peu attention aux coûts.

Les motos à carénage complet étaient le rêve de tous les enfants qui grandissaient jusqu'à il y a 25/30 ans. Les motos de sport étaient strictement « habillées » et représentaient le summum de la production. Jusqu'au début des années 90, soit pour les performances obtenues, qui effrayaient désormais la majorité des utilisateurs, soit pour le design innovant et de plus en plus apprécié du premier modèle Monster, qui ouvrait effectivement la voie au succès des motos nues, qui dure. Aujourd’hui, les grands tourismes à coque complète sont devenus une niche de marché, avec des volumes de ventes réduits, et une clientèle cible clairement identifiable, composée de motards qui aiment les longs trajets en compagnie de leur deux-roues, dans le confort, mais sans renoncer au plaisir de rouler. BMW est certainement une référence en la matière, et propose des modèles plus grand tourisme, en commençant par la "petite" 800, puis en passant par la R1200RT, et la "maxi", du moins en termes de cylindrée, la K1600GT. On pourrait également inclure la K1300S parmi les GT, car même si elle est consciencieusement comptée parmi les sportives, au regard ne serait-ce que de ses 175 chevaux, elle reste une moto pratique et confortable, avec laquelle vous pouvez voyager sans problème même à des centaines d'années. et des centaines de kilomètres. Chacune des quatre représente l'interprétation du concept de grand tourisme d'une manière différente, évidemment vouée au confort total la K1600GT, et à la sportivité la K1300S, la R1200RT est la plus classique des BMW avec un moteur boxer bicylindre dans le version tournée, tandis que la F800GT testée n'est pas seulement la petite de la maison. Elle représente peut-être le choix le plus rationnel, car elle contient dimensions, poids, cylindrée et prix, tout en restant très confortable et adaptée aux longues distances, mais en même temps, c'est aussi une moto maniable et adaptée à un usage urbain. , comme dans tout autre contexte.

Esthétique et finitions :

Évaluation:  

Elégante et essentielle, mais un peu moins coquine que sa sœur nue

Après 6 ans de ST, modèle présenté en 2006 et commercialisé peu de temps après, la touristique « F » se renouvelle et, à cette occasion, change également de nom. La nouvelle F800GT a une vocation encore plus touring, en effet le carénage grossit et protège le pilote, tout comme le carénage du pare-brise. L'instrumentation est toute nouvelle, avec les deux grands instruments circulaires par souci de tradition et analogiques, flanqués d'un écran qui complète les informations pour le pilote. Le look est résolument sobre, avec des couleurs exclusivement monochromes, un blanc pur, le gris foncé de l'échantillon testé et un orange vif., pour ceux qui apprécient les couleurs plus fortes. Le guidon est également nouveau, désormais en aluminium. Les lignes, sous la coque, sont les mêmes que celles du "R", avec le structure avec poutre en aluminium à double berceau ouvert, une fourche traditionnelle avec 43 chandeliers et le bras unique arrière, ici mis en valeur davantage par ceinture de sécurité, remplaçant la chaîne classique. Même l'échappement, du côté opposé, est désormais partagé avec sa sœur nue. Les jantes en alliage sont très élégantes, avec des rayons fins et une couleur gris clair, qui contraste avec le cadre et les bras de fourche, qui sont plutôt sombres. La selle est un bon compromis, avec une garde au sol de 800 mm et un bon confort. Vous pourrez cependant vous faire plaisir parmi les solutions disponibles sur demande. Ils vont de l'ultra bas (765 mm) au bas (785), mais deux versions confort sont également disponibles, avec un rembourrage et une largeur accrus par rapport à la série standard, et une hauteur de 820 et 845 mm. Dans la liste des options, presque tous les acheteurs choisiront les kits de sacoches, les sacoches latérales rigides dont l'échantillon de test était équipé sont excellentes, car elles s'intègrent dans la gamme de la F800GT, même si dans la circulation une petite attention aux dimensions est toujours nécessaire, mais ils ont une bonne contenance (55 litres au total). Ils peuvent contenir deux casques, et sont équipés, en plus des élastiques, d'un "plateau" fixe très pratique qui permet d'éviter de faire tomber le contenu du sac en ouvrant le couvercle.

Moteur et performances :

Évaluation:  

Puissance et couple idéal pour se faire plaisir, désormais, en théorie, tout est superflu

Avec la croissance de la puissance, ainsi que de la cylindrée, dans les tarifs on retrouve des motos de toutes sortes avec des puissances autrefois impensables, 150 chevaux ne font presque plus sensation, tandis que le seuil des 200 est à la portée de nombreuses motos. Ok, lors du choix d'une moto, nous sommes évidemment moins rationnels et prudents que lors du choix d'une voiture, dont les coûts sont bien plus élevés. De plus, la moto est un caprice pour la majorité des acheteurs, un jeu pour s'amuser, donc les excès sont les bienvenus. En pratique, si l'on cherchait un seuil, pour diviser le marché en motos "excessives" et "normales", les 90 chevaux de la BMW F800GT seraient le niveau de puissance que nous indiquerions comme barre de référence. Ils vous permettent de vous déplacer et utiliser la moto dans n'importe quel contexte, sans ressentir le besoin d'une plus grande accélération ou accélération. Sur la route, il est difficile de « rester sur place » en parcourant le même trajet avec un autre motocycliste faisant preuve de bon sens, quelle que soit la moto dont il dispose. Disons que au-delà de ces niveaux, en restant évidemment dans la même fourchette de poids, c'est du "plus". De plus, dans ce cas, les 90 chevaux, qui constituent le plus haut niveau parmi ceux proposés par BMW pour son bicylindre en ligne de 798 cm86, sont couplés à un excellent niveau de couple, 5.800 Nm à XNUMX XNUMX tr/min, ainsi qu'un excellente courbe de débit à bas et moyen régime, avec une poussée constante, avec le mieux dans la plage de 3 à 7 XNUMX tr/min, jusqu'au seuil du limiteur vers 9.000 3 tr/min. Nous l'avions déjà apprécié sur la R, équipée de XNUMX chevaux en moins, tout comme nous avions apprécié le Un son « à la BMW » ce qui a été donné non seulement par l'échappement, mais aussi par un mécanisme à manivelle particulier à 360°, couplé à une masse déphasée de 180° pour réduire les vibrations, autrement inévitables pour cette architecture de ligne. La boîte de vitesses est une excellente boîte à 6 rapports, la sixième étant évidemment plus longue que celle de la F800R. L'embrayage est léger et bien modulé bien que mécanique, la pompe hydraulique est manquante. Pour la transmission finale des tourers, la chaîne classique est normalement abandonnée, car elle est une source d'entretien continu. Quiconque utilise sa moto pour des trajets exigeants le sait bien, où un kit de nettoyage et de lubrification de la chaîne est indispensable, au moins tous les mille kilomètres. Sur les modèles haut de gamme et de forte cylindrée, la solution la plus courante est l'arbre à cardan, dont le coût est cependant exigeant, ainsi que sa complexité mécanique. La courroie, pour laquelle BMW a opté et qu'elle continue de proposer pour les modèles de la famille F, est moins répandue, mais offre toujours le double de la durée de vie de la chaîne, environ 40 XNUMX km, et un entretien pratiquement nul., n'étant pas lubrifié. L’avantage évident est la simplicité et le moindre coût.

Conduite et maniabilité :

Évaluation:  

Né pour le tourisme, il reste également au top en termes de maniabilité

Le carénage complet est trompeur, aussi bien lorsqu'on le regarde à l'arrêt, mais aussi une fois en selle. La première impression conduit à « l'appeler » au moins pendant les premiers kilomètres. On pense qu'il est beaucoup plus lourd qu'il ne l'est en réalité. Il pèse 207 kg, soit seulement 8 de plus que le "R", dont nous avions beaucoup apprécié la conduite. Après avoir pris les mesures et fait un peu de violence psychologique, nous avons eu la confirmation que la F800GT possède également les mêmes qualités.. L'excellent travail effectué nous a permis d'obtenir un compromis vraiment réussi entre confort et protection aérodynamique pour les longs trajets autoroutiers, et dynamique de conduite, même sur routes sinueuses et en circulation urbaine. La seule attention à laquelle il faut prêter est celle des dimensions des valises latérales, qui restent dans le seuil de largeur du guidon, mais qui sont tout sauf difficiles à atteindre si l'on exagère avec les citoyens "droite gauche". L'amortisseur de direction est standard, également utile pour contenir des réactions à pleine charge. BMW a inventé le tourer et sait bien qu'il suffit de plonger dans l'asphalte à grande vitesse pour se retrouver avec la moto qui tremble, surtout lorsqu'on allège l'avant en chargeant le passager et les bagages. Pour le reste, sur l'échantillon testé, l'électronique régnait en maître, avec les suspensions adaptatives ESA et ASC, en plus de l'ABS, qui est par contre de série. Si l'ESA peut s'avérer utile et pratique, L'ASC est tout sauf une option obligatoire, sur le sec il n'intervient pratiquement jamais, et dans des conditions de faible adhérence un peu de sensibilité avec l'accélérateur suffit, étant donné que le débit du bicylindre est très régulier et sans "explosions". Nous ne sommes toujours pas ravis de la façon dont l'électronique BMW intervient, tant au freinage qu'à l'accélération. L'impression demeure toujours qu'il intervient excessivement envahissant, coupant trop et de manière grincheuse lorsqu'il s'agit d'antipatinage, et freinant de manière excessivement prolongée, dans le cas de l'ABS, à cause d'un regard ou d'une déconnexion. Des freins qui sont plutôt de excellent niveau pour la F800GT, grâce aux deux disques 320 à l'avant, associés à des étriers 4 pistons. Celui de l'arrière est un 265, avec étrier à double piston. La F800GT est absolument l'une des motos les plus polyvalentes que l'on puisse acheter, maniable et légère en ville, avec une selle placée à faible hauteur du sol, excellente et amusante sur terrain mixte et dans les courbes, très stable sur des vitesses rapides, avec une protection aérodynamique au sommet.

Prix ​​et consommation :

Évaluation:  

La petite GT maintient un prix assez bas, une excellente consommation de carburant

11.100 XNUMX euros, ce n'est certainement pas une petite somme, surtout si l'on fait l'hypothèse de la comparaison avec des concurrents moins connus, comme le Fazer 8 de Yamaha, qui dispose pourtant d'un demi-carénage, et qui coûte près de 3 mille euros de moins, mais elles restent un bon compromis si l'on fait la comparaison avec les grandes sœurs BMW, où la R1200RT démarre à partir de 18.200 XNUMX euros. Les extras optionnels, qui peuvent également être achetés en "packages", peuvent augmenter le prix, valises mises à part, parmi les principaux on retrouve la béquille centrale (140 €), l'antipatinage (320 €), le système de réglage de suspension ESA (315 €), les poignées chauffantes (215 €). Existe également au même prix en version désaccordée pour permis A2, avec 48 ch. La consommation se confirme cependant parmi les atouts de cette moto, avec laquelle il est facile d'atteindre des moyennes comprises entre 20 et 25 km/l.. Avec les 15 litres du réservoir cela se traduit par une bonne autonomie, supérieure à 300 km.

POUR ET CONTRE

Nous l'aimons:
Très rationnel, avec des performances adaptées, un confort idéal pour un tourisme « sérieux », mais des coûts globaux d'achat et de gestion abordables.

Nous n'aimons pas ça :
Le confort et la protection se payent avec une ligne moins attractive que sa sœur carénée, une électronique trop abrupte et invasive.

BMW F800GT : le bilan de Motorionline

moteur:
Manutention:
Boîte de vitesses et transmission :
Freinage:
Suspensions :
Guide:
Confort du pilote :
Confort des passagers :
Taille du pénis:
Qualité prix :
ligne:
Consommation:

Testez les vêtements :
Veste : Tucano Urbano Trip
Casque : Caberg Duke Legend et Riviera Italia