Yamaha Tracer 900 GT, un et trois [ESSAI ROUTE]

La version GT gagne des sacs rigides, mais aussi une suspension réglable, un écran couleur TFT, un changement de vitesse électronique, un régulateur de vitesse et des poignées chauffantes.

La Yamaha Tracer 900 GT est la sportive de tourisme entièrement optionnelle, capable d'interpréter parfaitement trois rôles : banlieusard, voiture de sport, grand voyageur.

Un navetteur pour se déplacer en ville, facile à conduire, docile et équilibré dans les manœuvres. Ensuite, une voiture de sport, pour s'amuser dans les évasions, mène à des montées et des descentes passionnantes à travers des courbes et des virages en épingle. Et il nous faudrait aussi une moto confortable pour voyager en couple, avec une bonne protection aérodynamique et des sacs. Combien de fois y avons-nous pensé ? Ah, si je pouvais, j'aurais au moins trois motos. Ensuite, il y a la réalité, qui vous oblige à choisir, et généralement vous devez accepter un certain compromis ; dans ce cas, une Yamaha Tracer 900 GT ne vous fait manquer de rien. Avant de monter à bord, un petit mot sur cette version GT.

Il dérive de la base, mais est dans une version full optionnelle, avec : le sacs de côté rigide, le tableau de bord TFT en couleur, le suspension réglable, le boîte de vitesses électronique, le régulateur de vitesse et poignées chauffantes. L'avantage est le prix : avec un supplément de 1.800 XNUMX euros — inférieur au coût d'achat des accessoires individuels — vous disposez d'une moto non seulement prête à voyager mais également entièrement équipée. La liste de prix est en fait 12.390€, contre 10.590 900 pour le Tracer XNUMX « lisse ».

Dans la ville

La position de conduite détendue, conçue pour passer de nombreuses heures en selle, est également excellente pour contrôler la Yamaha Tracer en ville : vous pouvez naviguer facilement et sans soucis entre les voitures, les nids-de-poule, les ruelles, les parkings. C'est grâce à la première qualité qu'on lui reconnaît, l'équilibre. Il suffit d'avancer quelques mètres et on se sent déjà en sécurité, la direction est légère, la réponse aux commandes est très précise, les roues vont exactement où l'on veut, jamais un pied au sol car on perd l'équilibre ; le petit diamètre de braquage permet d'aborder n'importe quel gymkhana les yeux fermés, le guidon plus étroit (version 2018) favorise le contrôle.

Ensuite, il y a le moteur, très bon et électrique au fond, il répond avec précision, sans la moindre trace de marche-arrêt, et jusqu'à 3-4000 tr/min la poussée n'est pas suffisante pour mettre de la tension, bien que très brillante. Enfin, troisième qualité, les suspensions moelleuses. Indispensable sur les surfaces inconfortables, comme les pavés, les asphaltes en ruine, et lorsque vous rencontrez des regards, des nids-de-poule et des voies de tramway, où vous aimeriez rouler en enduro. Ce dont le Tracer se rapproche, en plus de la position de conduite susmentionnée et du guidon large, les suspensions à grand débattement sont capables d'absorber non seulement les petites bosses mais aussi les plus prononcées. Le résultat : le Tracer est parfait pour la ville, et en particulier la GT dispose également de sacoches latérales pour ranger les objets du quotidien et de la boîte de vitesses électronique Quick Shift System (QSS), très confortable même dans les conduites les plus silencieuses bien qu'elle soit exclue des moyennes-basse. tours (agit uniquement au-dessus de 4.000 XNUMX tr/min).

Sur la route
Dans la ville le trois cylindres - 847 cm115, XNUMX ch — cache sa verve, même si l'architecture étrange laisse toujours échapper un frémissement, rappelant qu'en dessous se cache un cheval pur-sang qui veut galoper. La délivrance est très linéaire, on ne peut pas parler d'entrée en couple perceptible, cependant prenons 5.000 11.000 tr/min comme référence : le ton de la voix change, la couleur de la barre du compte-tours change, la magie du nouveau tableau de bord TFT, et c'est change, notamment, le punch du trois cylindres. À partir de là, la fougue sportive ressort, qui s'exprime par une excellente accélération jusqu'aux XNUMX XNUMX tr/min indiqués sur le tableau de bord, qui peuvent être atteints en un éclair et sans la moindre baisse de poussée. Si en ville le changement rapide était pratique, il est ici aujourd'hui indispensable, le complément parfait à la conduite sportive.

Il y a trois cartes disponibles, deux très similaires pleine puissance, la A et la norme; bien plus douce plutôt le B. Puisque l'antipatinage garantit toujours la sécurité, nous avons toujours utilisé le Standard, il ne nécessite qu'une certaine prudence dans la gestion de l'accélérateur lors de la conduite sur des surfaces critiques, laissant le B pour des conditions vraiment précaires (il a une attaque très douce). Sur terrain mixte, le Tracer montre ses qualités athlétiques, on oublie que l'on roule sur un vélo de ville utile, mais aussi de tourisme, ce que nous verrons plus tard. Excellente au freinage, la fourche s'enfonce considérablement rendant le freinage plus efficace et facilitant l'entrée dans les virages ; agile dans les changements de direction et toujours stable dans les manœuvres les plus décisives ; impeccable sur les routes cahoteuses. Les modifications apportées au châssis, au bras oscillant plus long et à la nouvelle suspension garantissent donc la stabilité sans nuire à la tenue de route.

Les suspensions restent évidemment molles, mais après la première phase d'enfoncement elles supportent bien les contraintes dues à la conduite sportive, à tel point qu'on ne ressent pas le besoin d'agir sur les réglages, puisqu'aucun balancement ne se déclenche, même si on le fait. Ne conduisez pas particulièrement prudemment. Ainsi entre performance et qualité de pilotage sur terrain mixte, le plaisir est garanti. Et ensemble, il y a aussi la sécurité, grâce à l'antipatinage, efficace mais pas invasif, et à l'ABS, qui agit avec précision mais pas trop "avec appréhension" sur le frein arrière, où il intervient généralement au moindre patinage, le rendant quasiment inutile ; dans ce cas cependant, l'action anti-bloquante se fait sentir mais laisse quand même une bonne dose de mordant.

En viaggio

Le Tracer a subi quelques modifications utiles pour améliorer sa capacité de déplacement : un travail a été réalisé sur la protection aérodynamique et le confort des passagers. Le pare-brise, réglable mécaniquement (il suffit désormais d'une seule main), est plus large et les repose-pieds ainsi que la poignée passager ont été modifiés. D'autres retouches ont été apportées, mais celles-ci sont purement esthétiques, à la zone avant du carénage, aux côtés du réservoir et aux conduits d'air.

Le nouveau plexiglas ne semble pas très grand, entre autres d'un coup d'oeil on voit qu'il laisse une zone découverte en bas, juste au dessus du double phare. Mais c'est précisément le flux d'air qui arrive de cette coupure qui évite la formation de turbulences gênantes, et en outre la forme aérodynamique de la partie supérieure, une flèche, génère un bouclier de protection suffisamment grand pour un voyage confortable. L'autre confort est dû aux suspensions déjà vantées, et au régulateur de vitesse de série, réglable en 4ème, 5ème, 6ème en actionnant l'interrupteur situé dans le bloc de gauche (chaque pression sur les boutons dédiés fait varier la vitesse de 2 km/h). h).

Le système se désactive dès que le frein, l'embrayage ou l'accélérateur est actionné et mémorise la dernière vitesse réglée. Un gadget très pratique de la GT sont les poignées chauffantes, tandis que les sacs rigides à dégagement rapide mentionnés ci-dessus, d'une capacité de 22 litres et d'une couleur coordonnée à la livrée, sont absolument indispensables, dans notre cas un élégant bleu encre. Ici, tout est standard. En voyage, rien ne manque donc, le moteur travaille bien à l'abri des vitesses élevées, ne transmet pas de vibrations et est toujours prêt à garantir des dépassements en toute sécurité.

La nouvelle selle est désormais beaucoup plus rembourrée que la précédente et est réglable en hauteur (850-865 mm), afin de s'adapter aux goûts personnels ; un protège-réservoir souple améliore le confort. En parlant de goûts personnels : nous aurions préféré un maintien plus soutenu, car le rembourrage très moelleux et l'inclinaison vers l'avant de l'assise - qui oblige à adopter une position avancée, proche du réservoir - limitent le confort sur les longs trajets. Ceci est un avis de l'auteur, le conseil que nous pouvons donner est d'évaluer personnellement la forme et la douceur de la selle.

POUR ET CONTRE
Nous l'aimons:
Polyvalence de conduite, moteur
Nous n'aimons pas ça :
Boîte de vitesses électronique seulement au-dessus de 4 XNUMX tr/min

Yamaha Tracer 900 GT : le bilan de Motorionline

moteur:★★★★★ 
Manutention:★★★★★ 
Boîte de vitesses et transmission :★★★★☆ 
Freinage:★★★★★ 
Suspensions :★★★★★ 
Guide:★★★★★ 
Confort du pilote :★★★★☆ 
Confort des passagers :★★★★☆ 
Taille du pénis:★★★★★ 
Qualité prix :★★★★★ 
ligne:★★★★★ 
Consommation:★★★★★ 

Vêtements de testeur :
Veste : Veste Dainese D-Explorer Gore-Tex
Pantalon: Pantalon Dainese D-Explorer Gore-Tex
Gants: Gants Dainese Ergotour Gore-tex X-trafit
Bottes: Bottes Dainese Latemar Gore-Tex
Casque : LS2 FF397 Vector Evo FT2

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